Visible Green : le chargeur écolo-lumineux

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Dexim vient de présenter Visible Green, un câble de chargement USB qui s’illumine en fonction de la charge.

Aux États-Unis, 12 pour cent de la consommation annuelle nationale d’électricité, est de l’électricité qui circule dans les chargeurs d’alimentation interne et externe, ce qui équivaut à près de 470 milliards de kWh par an.

Fort de ce constat, ce cable intègre la technologie EL (ELastolite) ce qui lui confère, outre un look d’enfer, des propriétés économiques et écologiques, puisque qu’il coupe la charge donc la consommation d’énergie lorsque que le périphérique mobile est complétement rechargé.

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En effet, vous pouvez voir la rapidité et la quantité d’énergie économisée grâce à la technologie lumineuse EL visible sur le câble. La lumière circulant dans le câble à une rapidité accrue signifie que votre état de charge est supérieur à 65%. Au delà de 65% la vitesse de circulation électrique est inférieure jusqu’à s’éteindre lorsque l’appareil est complètement chargé.

Pour le moment, seuls les iDevices et autres iBidules sont compatibles.

Petite vidéo de présentation :

Disponible chez Amazon en version cable seul (20,76€) ou en version cable + prise murale (33,60€) mais également dans d’autres points de distribution.

Visible Green chez Dexim

Via SemaGeek

Un Data Center de Google refroidi entièrement à l’eau de mer — et un exemple français tout aussi efficace

DATACENTER-GOOGLE-FINLAND

Après vous avoir donné un aperçu des systèmes de sécurité dont Google équipe ses Data Centers, voici une vidéo (à la fin de ce billet) vous présentant le Data Center de Hamina, en Finlande, qui a pour particularité d’être refroidit avec de l’eau de mer.

Installé sur le site d’une ancienne usine de papier datant des années 50, le système aspire de l’eau via des tunnels creusés dans la roche en granite. Google utilise des minis sous-marins pour entretenir ces tunnels et vérifier qu’ils ne soient pas obstrués.

L’eau est ensuite acheminée vers le système de refroidissement pour dissiper la chaleur des serveurs, puis re-mélangée avec de l’eau froide avant d’être rejetée en mer. Aucun autre système de climatisation n’est utilisé.

Quelques images extraites de la vidéo vous donneront une idée de la taille de ce site :

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Après le Data Center de Facebook dans l’Oregon, (illustration ci-dessous) qui lui utilise uniquement de l’air extérieur naturellement plus froid, et celui de HP refroidi à l’eau de pluie, c’est un des premiers genres du type à se baser sur des méthodes « propres », ici de l’eau de mer.

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Sachez qu’en France nous ne sommes pas à la traîne non plus. La zone industrielle du Futuroscope héberge plusieurs Data Centers « propres ».

Comme par exemple celui de la société Cyberscope qui s’est lancé dans un projet d’éco-entreprise sur son site du Futuroscope et qui propose ainsi Vert2All, des offres d’éco-hébergement.

Batiment-ecologique

Leur bâtlment, que vous pouvez voir ci-dessus, est en bois naturel et en matériaux eco-conçus :

  • Bâtiment habillé de bois régionaux laissés à l’état naturel. Entirement conçu et réalisé par des artisans et professionnels de la région.
  • Toiture végétalisée permettant de diminuer l’impact du ruissèlement des eaux de pluies et favorisant l’installation de la faune et la flore.
  • Échangeur air-sol (modèle du puits canadien) pour rafraichir : Ce système géothermique dit de surface est une climatisation naturelle. Il est basé sur le simple constat que la température du sol à 1,60 mètre de profondeur est plus élevée que la température ambiante en hiver, et plus basse en été (environ 15° en été et 5° l’hiver).
  • Isolation en ouate de cellulose offrant une solution d’isolation thermique et phonique performante et durable.

Le Data Center en lui-même est troglodytique avec son implantation semi enterrée offrant une inertie thermique favorable à l’accueil de vastes salles informatiques. Il permet une utilisation très économique de l’énergie :

  • Serveurs à faible dissipation calorifique
  • Utilisation de serveurs et matériels actifs respectueux de la réglementation RoHS (Directive européenne visant à limiter l’utilisation de substances dangereuses).
  • Limitation de la consommation électrique des matériels et virtualisation massive pour limiter le nombre de serveurs physiques.
  • Installation d’une VMC double flux pour conserver les calories intérieures.
  • Extraction de l’air chaud et surtout récupération de la chaleur dégagée par les salles informatiques pour chauffer ainsi les bureaux en hiver.
  • Injection d’air frais du puits canadien.

Cette optimisation a ainsi permet de réaliser une consommation d’énergie de 60% !

Simple, naturel et efficace.

La vidéo de présentation du Data Center Google de Hamina, en Finlande :

Via Business Insider