La réputation des entreprises se joue-t-elle sur les réseaux sociaux ? — Étude TNS/Sofres

A l’occasion du Top Com Corporate organisé du 7 au 9 février 2011, autour du thème de l’e-réputation, TNS Sofres a analysé l’impact des réseaux sociaux sur la réputation des entreprises du CAC 40.

Voici le compte-rendu de Muriel Humbertjean, DGA de TNS Sofres :

Constat général : un profond changement de la relation à l’entreprise

67% des utilisateurs de réseaux sociaux pensent que la toile a profondément changé la manière dont ils s’informent sur les entreprises, et 44 % disent « aimer » utiliser Internet pour tenter de  peser sur le comportement des entreprises.

Par rapport à une précédente enquête TNS – Top Com conduite en 2008, se constate une extension des interpellations à la marque corporate, au-delà des simples dimensions commerciales. 9% des utilisateurs des réseaux sociaux y ont d’ailleurs déjà critiqué un patron ou un dirigeant d’entreprise, et 21 % y ont critiqué des entreprises ayant mal agi à leurs yeux.

Un buzz significatif sur les entreprises du CAC 40

Les grandes entreprises font l’objet d’un buzz important sur Twitter, notamment dans les secteurs de l’automobile, de la grande consommation et des télécommunications.

Sur les 42 entreprises testées, 8 ont dépassé sur le dernier trimestre 2010 une moyenne de 350 Tweets quotidiens : Renault, France Télécom Orange, Carrefour, PSA Peugeot Citroën, L’Oréal, Michelin, Danone, et BNP Paribas.

19 autres entreprises ont suscité entre 100 et 300 tweets quotidiens en moyenne chaque jour.

Les angles sont variés : gestion sociale, offre commerciale, qualité de service, publicité et sponsoring, actualité corporate.

Qu’en reste-t-il dans la mémoire des internautes ? Pour 17 entreprises, le buzz a laissé des traces dans l’esprit de plus de 10 % des internautes français fréquentant les réseaux sociaux, soit plus de 2 millions de personnes. Le quart d’entre eux se souvient même d’y avoir entendu parler de la SNCF ou de France Télécom Orange.

L’effet du buzz sur la confiance dans les entreprises n’est ni linéaire ni automatique

L’indicateur de tonalité est variable selon les entreprises. En moyenne, il est plutôt favorable : 26 % des internautes ont entendu parler des entreprises testées en bien, 20 % en mal et plus de la majorité de façon neutre (52 %).

Pour autant, la tonalité et l’intensité du buzz n’exercent pas une  influence « automatique » et linéaire sur la cote de confiance. Les crises e-réputation nées sur le web restent marginales. Les réseaux sociaux vont plutôt soit amplifier des crises déjà médiatisées,  soit à l’inverse amortir certaines interpellations émanant de minorités actives, soit sédimenter sur la durée l’image d’une entreprise, en lien avec les centres d’intérêt des internautes.

Chaque cas est particulier : Observation des réseaux sociaux et analyse de la réputation « In Real Life » doivent toujours être conduites de pair.

L’étude s’est appuyée sur trois sources :

  • Digital Life™ : la plus large étude jamais conduite sur le citoyen et le consommateur digital. 46 pays couverts par TNS en septembre 2010.
  • L’observation de la twittosphère : recensement par la société Semiocast des tweets échangés sur les entreprises du CAC 40, La Poste, et la SNCF, au cours du 4e trimestre 2010.
  • L’enquête exclusive TNS Sofres – Top Com réalisée en janvier 2011 auprès de 1 145 internautes français de 15 ans et plus : mise en perspective de la cote de confiance des entreprises et  de ce qu’on a lu sur les réseaux sociaux.

Source : TNS/Sofres

Community Manager Mondadori Magazines France

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2011 s'annonce pour moi comme une excellente année !

J'ai, depuis début janvier, rejoint les équipes marketing du pôle Digital de Mondadori Magazines France en tant que Community Manager, de façon transverse au niveau du groupe, tout en conservant la tâche d'éditeur web du Film français, titre que j'affectionne tout particulièrement, vous le savez probablement 😉

Je serai également en charge de veiller à la bonne e-réputation de nos marques et de nos titres, mon rôle est aussi de mettre en place les moyens et solutions nécessaires pour cela.

L'objectif est bien-sûr tant la plus grande satisfaction pour nos lecteurs que la meilleure mise en valeur de l'ensemble des contenus textes, photos et vidéos, print et web, que produisent quotidiennement avec passion nos journalistes, nos photographes et nos reporters.

Notre groupe édite aujourd'hui une trentaine de magazines :

Sur le Pôle Star :

  • TéléStar
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  • Le film français

Sur le Pôle Femme :

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Sur le Pôle Homme & Loisirs :

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  • Science & Vie Découvertes
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  • La Revue Nationale de la Chasse
  • Grand Gibier

Et nos sites web :

Vaste chantier me direz-vous, mais ô combien passionnant et motivant !

Je vous l'avais dit : 2011 s'annonce pour moi comme une excellente année :-))

Créer une communauté en B2B : miroir aux alouettes ou nécessité ? Leviers ou retours de bâton ?


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Créer une communauté est un des leviers fondamentaux de la relation à la marque ou à l’entreprise. Mais, tout n’est pas si simple. Etre présent sur Facebook, Twitter ou autre n’est pas une condition de réussite, d’autant plus en B2B ou les prérequis sont différents d’une marque grand public.

Pourtant certaines entreprises le font. Comment ? Quelles sont les fondamentaux ?

Un webcast indispensable pour revenir aux bases de la relation clients.

Une entreprise n’est pas un bébé #Web10ftv

Lors du LeWeb, au stand de France Télévisions,,j’ai interviewé Charles Nouyrit sur les enseignements d’un échec. Il a partagé avec nous les résultats de l’échec de l’une de ses startup.

Pour rappel, Charles Nouyrit dirige la société MyID.is certified , spécialisée dans la certification d’identité numérique.

Dans cette interview, il partage son expérience et son analyse. Une des leçons que j’ai retenue est de ne jamais considérer son entreprise comme son bébé.